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L’actuelle cathédrale que nous pouvons voir à Sées est, semble-t-il, le quatrième ou cinquième édifice chrétien construit au même emplacement. L’édifice actuel a été commencé vraisemblablement vers 1210, en partant du principe que les fondations des constructions précédentes pourraient suffire à supporter un bâtiment beaucoup plus imposant. C’est une erreur majeure, à l’origine des grands désordres qui se sont succédé au fil des siècles. La guerre de Cent ans n’épargne pas la cathédrale. Dès les XV ème et XVI ème siècles, des arcs-boutants épaulés par des contreforts sont installés sur la façade occidentale, destinés à supporter les tours. Au XVIII ème siècle, l’architecte Joseph BROUSSEAU construit des contreforts supplémentaires, qui cependant ne suffisent pas à consolider l’édifice. C’est au XIXème siècle qu’un architecte audacieux, Victor Ruprich-Robert, se résigne à démonter le chœur et les transepts afin d'en refaire les fondations à 8 mètres de profondeur, sauvant la cathédrale d’une ruine probable sinon certaine. Des contreforts alourdissent alors la façade occidentale par un massif imposant, rendu nécessaire pour maintenir les tours et supporter les flèches qui ont dû, finalement, être entièrement remontées en 1978.
A notre connaissance, nous ne possédons pas d’informations sur les cloches qui se trouvaient dans la cathédrale de Sées avant la Révolution française. Ce qui est probable, c’est que, comme nombre d’entre elles, elles ont été fondues afin d’en faire des canons. Si bien qu’au XIXème siècle, l’ensemble du patrimoine campanaire a été reconstitué. C’est celui qu’on trouve encore actuellement. On trouve trois ensembles de cloches bien distincts dans la cathédrale. Le premier, qui est le plus important, se situe dans la tour sud. Ce sont les cloches qui sonnent habituellement les heures et les offices. Le second est installé dans la tour nord, constitué de trois cloches de plus petite dimension. Bien que montées pour pouvoir sonner à la volée, l’intégralité de ce groupe est hors-service depuis de très nombreuses années et n’a d’ailleurs jamais fait l’objet d’une motorisation électrique. Ces cloches ne se font donc jamais entendre et l’état général de leur installation est très préoccupant. Le dernier ensemble est constitué de deux cloches situé sur le faîtage du toit entre les deux tours. Ce sont les timbres qui étaient actionnés par l’ancienne horloge mécanique monumentale qui n'est plus en service actuellement.
1) Une étude de la DRAC
L’Etat Français est propriétaire de la Cathédrale, depuis 1905. A ce titre, la DRAC a commandé à monsieur Hervé Gouriou, expert campanaire pour le ministère de la Culture, une « étude générale du patrimoine campanaire de la cathédrale », étude réalisée sur place au printemps dernier. Cette étude conclut, concernant le beffroi de la tour nord, que « l’état actuel du beffroi ne permet pas d’envisager sa réparation tout en conservant une logique économique raisonnable ainsi qu’une vision sécurisée sur le très long terme ». A la suite de cette étude, la DRAC a pris connaissance des risques pour la sécurité de l’édifice : le beffroi est soumis aux intempéries, son état empire régulièrement, et les poutres de la base sont maintenant très affaiblies, l’ensemble pourrait s’effondrer, endommageant gravement la tour nord et blessant d’éventuels personnes présentes sur les lieux.
2) Les travaux envisagés
Il a été décidé de procéder au remplacement du beffroi et à sa protection contre les intempéries. Il y a actuellement trois cloches dans ce beffroi. La plus lourde pèse
300 kg ; elle date de 1825 et se prénomme Augustine Adélaïde. On ne connaît pas le nom de la deuxième qui pèse 220 kg et date de 1837. La troisième pèse 170 kg, date de 1825 comme la première et
s’appelle Marie Gabriel Henriette. Cet ensemble ne s’est jamais harmonisé d’un point de vue sonore avec l’ensemble de la tour sud, sans doute parce que ces cloches n’avaient pas pour fonction de
sonner toutes en même temps. La qualité sonore de ces trois cloches, d’après l’analyse acoustique qui en a été faite, est assez médiocre : elles sont dissonantes et leur usure prononcée pose la
question de leur longévité. Plusieurs solutions ont été envisagées :
C’est cette troisième solution qui est retenue. En
effet, dans le dessein d’inscrire la cathédrale de Sées dans l’histoire du XXIe siècle, il apparaît plus qu’important de lui donner une sonnerie de six cloches qui soient harmonisées, avec la
contrainte de trouver le financement nécessaire.
L'association des amis de la cathédrale de Sées est tout naturellement partie prenante à ce projet. En collaboration avec le Diocèse et les services de l'Etat, son rôle consiste principalement à récolter les fonds nécessaires à l'achat des trois cloches.
Vous pouvez donc nous accompagner et soutenir ce projet en nous adressant vos dons ou en participant à nos organisations. Vous pourrez déduire vos dons à hauteur de 66 % de votre impôt sur le revenu.
- Mise en place des échafaudages
- Descente des vieilles cloches.
Retrouvez le reportage de France 3 Normandie sur la pose de la première pierre du moule de la cloche "Saint Jean Eudes" par S.E. Mgr HABERT.
Lisez l'article du Ouest France : cliquez ici
Le jeudi 11 juin à 11 h, les trois nouvelles cloches de la cathédrale ont été fondues à Villedieu-les-Poêles chez Cornille-Havard !
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« Fondation du patrimoine Sées », à l’association des amis de la cathédrale, 20 Rue Conté, 61500 Sées.
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